Sophisme du vrai écossais

Le sophisme du vrai écossais consiste à tenter de défendre une généralisation en niant la validité des contre-exemples donnés. En modifiant la définition de qui ou de quoi appartient à un groupe ou à une catégorie, l’orateur peut facilement écarter tout exemple prouvant que la généralisation n’est pas valable.

sophisme du vrai écossais

Cause

L’erreur du vrai Écossais se produit lorsque quelqu’un essaie de détourner les critiques de son argument, qui prend la forme d’une généralisation. Selon ce raisonnement fallacieux, tout exemple qui servirait de preuve contredisant la généralisation initiale est automatiquement écarté comme non représentatif.

En d’autres termes, l’erreur surgit lorsque quelqu’un essaie de défendre son endogroupe contre les critiques ( biais d’endogroupe ) en excluant les membres qui ne sont pas d’accord avec l’endogroupe. En d’autres termes, au lieu d’accepter que certains membres puissent penser ou agir de manière désagréable, on considère ces membres comme des imposteurs.

Dans sa forme fondamentale, l’erreur concerne la relation entre une généralisation universelle et un cas qui n’est pas d’accord avec cette généralisation.

Une généralisation universelle serait « tous les X sont Y », où X peut être n’importe quelle appartenance à un groupe et Y n’importe quelle qualité ou caractéristique.

Un contre-exemple serait « certains X ne sont pas Y ».

Logiquement, si vous prétendez que tous les X sont Y et que quelqu’un trouve un X qui n’est pas Y, vous devez l’accepter et abandonner votre affirmation initiale.

Sous l’erreur de l’absence de véritable Écossais, au lieu d’accepter cela, vous niez que ce X spécifique ait jamais été membre du groupe. Ceci est obtenu en soulignant que nous ne parlons que d’exemples « authentiques » du groupe considéré, quel qu’il soit.

Il est important de noter que les arguments du type « aucun vrai X ne ferait Y » ne sont pas toujours fallacieux. Lorsqu’il existe une définition universellement acceptée, de telles affirmations sont valables.

Par exemple, si quelqu’un prétend être végétalien mais mange du fromage, alors il est légitime de dire que cette personne n’est pas un « vrai » végétalien car la définition du véganisme implique de ne pas consommer de produits d’origine animale.

Comment éviter un sophisme du vrai écossais ?

Ici il faut vérifier si le contre-exemple est contre nature de la définition ou non. Si ce n’est pas le cas, alors il s’agit du sophisme.

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